En tant qu’investisseur dans l’immobilier à but locatif, vous souhaitez peut-être voir les choses de façon un peu plus ambitieuse. Pour cela, il est nécessaire de s’orienter vers un statut particulier, notamment si vous désirez vous associer : c’est la Société Civile Immobilière (ou SCI). Cependant, c’est un statut qui peut faire peur de prime abord, particulièrement pour les démarches administratives un peu plus poussées que l’investissement en solo. La bonne nouvelle, c’est que l’on vous accompagne pour cette nouvelle aventure.
Table des matières
ToggleQu’est-ce qu’une SCI ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons un peu ce qu’est une SCI. Comme l’indique son nom entier (que nous avons mentionné en introduction), il s’agit d’une société à part entière. Cette dernière a toutefois un cadre précis : l’immobilier. Contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord, la création d’une SCI n’est pas uniquement dédiée au locatif : elle peut aussi faire de la gestion ou de l’achat de biens. Autre élément à prendre en compte, c’est qu’il est impossible de créer une SCI seul : il est obligatoire d’être, au moins, à 2 associés pour ouvrir une telle structure. Enfin, il existe 3 types de SCI qui peuvent être créés : la professionnelle, la familiale et la construction vente. Chacune d’entre elles dispose de ses propres particularités.
De manière générale, la création d’une SCI apporte de multiples avantages aux investisseurs qui la composent : mutualisation des charges, gestion facilitée de l’investissement immobilier ou encore financement qui s’avère plus souple à mettre en place. C’est d’ailleurs ce qui fait son succès en France : outre le fait que la SCI soit le statut parfait pour investir à plusieurs, ses bénéfices en font rapidement un incontournable.
Les conditions pour le montage d’une SCI
Toutefois, ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans l’aventure de la SCI, c’est que des conditions sont liées à son ouverture :
- Il est nécessaire d’être au moins 2 associés pour ouvrir une SCI. A contrario, il n’y a pas de maximum : il est possible d’investir avec des centaines d’autres associés si vous le souhaitez.
- Les investisseurs ne sont pas dans l’obligation de se connaître pour monter une SCI. Bien évidemment, il est toujours mieux de savoir avec qui l’on investit dans un projet immobilier (notamment si cela se fait en famille, ce qui est courant). Néanmoins, le fait de n’avoir aucun lien permet d’investir avec d’autres associés inconnus, mais qui ont les mêmes objectifs que vous et des fonds à placer.
- Enfin, il n’y a pas d’âge minimal légal pour investir dans l’immobilier locatif. Par exemple, si vous souhaitez inclure vos enfants dans la SCI, c’est tout à fait possible : il suffit d’une autorisation parentale pour cela.
- Déposer un capital social : à partir d’un unique euro, il est tout de même obligatoire de déposer ce capital.
Bref, vous l’aurez compris, les conditions quant au montage d’une SCI sont plutôt faciles d’accès. Encore une fois, c’est certainement ce qui en explique son succès auprès des investisseurs !
La création de la SCI
Dès l’instant où vous avez respecté les conditions ci-dessus, vous pouvez vous lancer dans la création de la SCI qui se déroule en plusieurs étapes. La première est purement administrative : la rédaction des statuts. C’est lors de cette étape que toute la structure de la SCI se crée : identité des associés, siège social, montant du capital social, apports financiers de chacun, gérant, règles de l’assemblée générale… Bref, c’est tout ce qui permettra à la SCI d’avoir un cadre précis, qu’il faudra ensuite respecter par la suite.
La seconde étape est le dépôt du capital social. Celui-ci peut être d’un euro, mais il est conseillé de mettre un peu plus. Pourquoi ? Simplement parce que cela permet aux banques, ou aux différents partenaires avec qui vous travaillerez, d’avoir une meilleure confiance en votre projet. Pour faire ce dépôt, il est obligatoire d’ouvrir un compte bancaire. Lorsque cela sera fait, la banque vous remettra une attestation qu’il faudra fournir pour le montage de la SCI.
Pour les deux dernières étapes, les démarches sont un peu plus simples. En effet, la troisième correspond à la publication d’une annonce légale auprès d’un journal dédié. En annonçant l’immatriculation de votre SCI, vous officialisez alors la création de cette dernière. Enfin, il restera quelques formalités à réaliser sur internet, notamment l’immatriculation de la SCI (divers documents sont à fournir, vous aurez la liste au moment voulu).
Le lancement de l’activité de la SCI
Dès l’instant où vous aurez terminé toutes ces démarches, et réglé quelques frais (un peu moins de 300 € HT, hors frais d’accompagnement si vous faites appel à un notaire ou un avocat), votre SCI pourra commencer son aventure. Généralement, les statuts sont amenés à être modifiés en fonction des aléas des investissements, notamment si un nouvel associé souhaite entrer dans le capital. Cependant, tout est en place pour entamer les différents business possibles dans l’immobilier !