En tant que professionnel du raisin, l’exploitant viticole est appelé à jouer un rôle important dans le processus de production du vin. Son travail n’étant pas de tout repos, il vit au quotidien d’innombrables expériences. Compte tenu du caractère passionnant de celles-ci, plusieurs personnes sont attirées par le métier. Si vous envisagez de faire carrière dans ce secteur, découvrez alors les raisons qui pourraient vous motiver sur votre parcours.
En quoi consiste le métier d’exploitant viticole ?
L’exploitant viticole est un professionnel compétent qui intervient tout le long des cycles de la vigne. Qu’il soit propriétaire ou salarié, il est avant tout chargé d’assurer la gestion d’un domaine viticole. Ainsi, il suit le processus de plantation des raisins et garantit leur viabilité. Il assure donc l’entretien des terres par des techniques comme le désherbage et la fertilisation. Selon les cycles saisonniers, il veille au bien-être de la vigne en exécutant certaines tâches comme :
- Tailler ;
- Lier ;
- Palisser ;
- Effeuiller…
En dehors de la production des raisins, l’exploitant viticole a également un personnel sous sa responsabilité. Notamment, il lui revient d’administrer les ouvriers pour garantir leur efficacité. Par exemple, ce sont sous ses ordres que les raisins seront plantés et récoltés pour la vendange.
Si l’exploitant viticole n’est pas toujours tenu de participer à la fabrication proprement dite du vin, il peut néanmoins y prendre part dans certains cas. Dès lors, il veille à la pressurisation, la vinification, la chaptalisation et la fermentation des raisins.
Quels sont les avantages du métier d’exploitant viticole ?
En prenant part à une vente de propriétés viticoles à Bordeaux, plusieurs raisons peuvent vous pousser à faire carrière dans le domaine de la viticulture. En effet, devenir exploitant viticole vous permet de profiter d’un certain nombre d’avantages.
L’acquisition du savoir-faire
La filière viticole est un domaine qui requiert certaines connaissances en matière de technique de production et de vinification. La plupart du temps, ces connaissances se transmettent de génération en génération. Devenir exploitant viticole vous permet donc d’acquérir ce savoir-faire familial transmis de père en fils. Entre passion et rêve, vous aurez désormais accès à un secteur très sélectif.
Le bien-être
Devenir exploitant viticole accroît votre bien-être quotidien. Il faut dire que travailler en plein air vous permet d’avoir une vie saine. En effet, le grand air favorise énormément l’épanouissement au plan professionnel et sanitaire. Grâce à la sensation de liberté qui découle de ce mode de travail, la plupart des exploitants viticoles bénéficient d’une certaine sérénité.
Le privilège fiscal
Beaucoup ne le savent pas, mais acheter un domaine viticole comporte des avantages fiscaux. En tant qu’exploitant viticole, vous jouissez de 75 % d’abattement fiscal sur l’ISF, si votre bien est inscrit dans un groupement foncier. Si vous êtes locataire, vous devez préalablement signer un bail d’un an et demi. Par la suite, une justification de l’utilisation professionnelle du bien devra être fournie.
La sûreté de l’investissement
Investir dans la filière viticole, c’est faire un placement sûr. Il faut dire que le domaine n’est pas du tout spéculatif. En d’autres termes, sa valeur fluctue très peu. Avec une bonne expertise et une gestion efficiente de vos ressources, vous n’aurez aucun mal à constituer un vrai patrimoine. Votre descendance pourra donc aisément reprendre le flambeau.
Quels sont les inconvénients de ce secteur d’activité ?
Si vous souhaitez devenir exploitant viticole, il serait judicieux de prendre connaissance des inconvénients auxquels vous serez confronté.
Les aléas climatiques
Devenir exploitant viticole crée une certaine dépendance envers les conditions météorologiques. En cas de neige ou de grêle, la qualité du cépage peut être réduite. C’est sans compter que l’exploitant viticole s’expose aux aléas climatiques. Il supporte notamment les intempéries, le froid et les canicules pour effectuer au mieux son travail.
Les contraintes d’ordre légal
Lorsqu’il produit lui-même son vin, l’exploitant viticole doit s’accommoder de certaines contraintes légales. Pour commencer, son exploitation ne doit pas se situer près d’un terrain de sport ou encore d’un établissement scolaire. Par ailleurs, la publicité faite autour de sa production doit être modérée, puisque ses produits sont alcoolisés. À ces exigences viennent s’ajouter les normes de la profession.
Comment devenir exploitant viticole ?
Pour devenir exploitant viticole, vous devez avant tout suivre certaines formations. Selon vos ambitions et besoins, vous avez la possibilité de choisir votre cursus. Globalement, les alternatives qui s’offrent à vous sont :
Suivre un cursus avant le bac
Ce type de cursus débouche sur plusieurs types de diplômes. Après deux ans de formation, il vous permet d’obtenir un CAP ou un BPA en travaux de la vigne. Grâce à ce cursus, vous pouvez également obtenir un bac professionnel. Cependant, vous devez suivre trois ans de formation.
Suivre un cursus après bac
Si vous envisagez de commencer votre formation après l’obtention du bac, trois types de cycles s’offrent à vous.
Le cycle BTSA
Le BTS agricole est un cycle qui se poursuit dans un lycée d’enseignement général agricole. Il se déroule sur deux ans et propose principalement deux formes de spécialisations : la technico-commerciale et la viticulture-œnologie.
Le cycle licence
Le cycle licence se poursuit généralement sur trois ans après l’obtention du bac. Il offre des options de spécialisations variées en biologie, gestion des organisations agricoles, conception et contrôle procédés…
Le cycle master
Le cycle master est une formation qui se déroule sur cinq ans (à compter du bac) ou sur deux ans (à compter de la licence). Il est une partie un cycle de spécialisation approfondie. Par conséquent, les options qu’il offre sont multiples : viticulture, économie, œnologie, science de la vigne…
Quel salaire peut gagner un exploitant agricole ?
À ces débuts, un exploitant agricole est susceptible de gagner le SMIC. En moyenne, cela équivaut à un salaire de 1 500 € par mois. Avec un chef de culture, il faut compter une rémunération plus élevée, soit 2 300 € par mois.
Il faut noter qu’avec le temps, le revenu d’un exploitant viticole dépendra de la réputation de son domaine viticole et du type de vin qu’il produit. Par exemple, les exploitants qui produisent les vins sous appellation d’origine reçoivent mensuellement près de 2 800 €.